J’avais mis l’année dernière sous le signe de Janus, dieu de janvier, divinité aux deux visages, l’un se tournant vers le passé, l’autre vers l’avenir.
« 1er janvier, nouvelle année : Janus, la divinité aux deux visages, tourne un regard bienveillant et lucide sur l’année qui s’est achevée, et un autre plein d’espérance vers l’année qui vient, avec ses nouvelles rencontres et ses rencontres renouvelées, ses nouveaux combats et ses combats poursuivis, ses nouvelles ambitions qui prolongent les ambitions d’hier. »
2019 : l’année Sisyphe
2018 s’est achevée : elle n’a pas été totalement au rendez- vous des espoirs que je mettais en elle, il y a un an, mais à l’image de Janus, elle a été à double face, avec ses moments d’espoirs, comme le mouvement pour la planète, et ses moments de violence, comme cet épisode en jaune, révélateur fluorescent des tensions qui affectent nos sociétés.
Pour 2019, laissons Janus la divinité aux deux visages, pour lui préférer Sisyphe, l’homme, l’humain qui pousse son rocher, et qui ne se décourage pas de le voir dégringoler de la montagne, et qui reprend son ouvrage, sa mission : « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer », les enjeux planétaires réclament l’optimisme de la volonté face au pessimisme de la raison.
« Il faut imaginer Sisyphe heureux »
Mes vœux pour 2019, trouvons le bonheur dans l’action.
Paris, le 1er janvier 2019
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